Ah… l’annonce du “gros bébé” ! Les estimations de poids pendant les dernières échographies laissent place à toutes sortes de peurs. Surtout de la part des équipes médicales qui s’empressent de vous déclencher voire de vous proposer une césarienne pour éviter que vous n’accouchiez d’un trop gros bébé.
Déjà, première chose : ce ne sont QUE des estimations. Elles sont rarement justes. Et votre bébé sera peut-être parfaitement dans les courbes à la naissance. Ensuite, le gabarit du bébé est souvent assorti au gabarit de ses parents. La nature est bien faite. Accoucher d’un bébé de 4kg quand on mesure 1,80m ne devrait pas poser de soucis. Idem pour le stress du “petit bébé” sur une maman d’un tout petit gabarit et toute menue. Elle porte le bébé qu’elle est capable de mettre au monde ! L’interventionnisme en mode “je vais vous sauver madame”, n’est souvent pas justifié.
Ensuite, le poids du bébé ne rend pas l’accouchement plus difficile ou plus douloureux. C’est le périmètre crânien qui va jouer sur la douleur de l’expulsion plutôt que le petit bidou potelé de votre bébé. Vous pouvez tout à fait accoucher un peu difficilement d’un bébé de 3kg avec 36cm ou 37cm de périmètre crânien. Alors qu’un bébé de 4,2kg sortira comme une lettre à la poste. Le “gros bébé” est peut-être même un avantage car les bébés un peu grassouillets appuient davantage sur les nerfs du bassin et provoquent une meilleure anesthésie naturelle au moment de l’expulsion.
Les risques de complications au moment de la naissance que craignent les équipes, c’est la dystocie des épaules. C’est un problème grave qui nécessite une manœuvre obstétricale bien précise et qui peut engager le pronostic vital dans certains cas. Mais c’est un problème rare qui est amplifié en cas de macrosomie fœtale. C’est pourquoi, les médecins préfèrent intervenir dans toutes les grossesses où il y a suspicion de macrosomie. C’est souvent une intervention préventive, “au cas où”. Soyez ouverte au dialogue et décidez en concertation avec les équipes. Souvent, à vouloir trop prévenir des risques hypothétiques on crée crée les dégâts qu’on voulait éviter…
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