C’est vrai que quand le travail dure de longues heures, la fatigue gagne du terrain. C’est le cas aussi quand la future maman a vécu de longues journées de pré-travail et arrive au jour de la naissance épuisée et un peu déboussolée.

Souvent pour un premier bébé, le travail est plus long. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pourrez pas avoir la naissance naturelle dont vous rêviez. Il faut être attentive à plusieurs choses.

Si le travail se lance, puis s’arrête (sans contraction), puis se relance et que le bébé n’est pas en souffrance, tout est normal. C’est juste le processus qui est long et il faut de la patience et de l’endurance. Quand le travail se calme ou se stoppe, profitez-en pour vous reposer. Faites une sieste. Mangez un bout. Prenez un bain relaxant. Et faites le plein d’ocytocine en vous faisant plaisir : massage, câlin, tendresse, film, etc. Essayer de faire passer le temps et gardez confiance. Votre bébé a besoin de ce démarrage en douceur. Vous verrez que les choses vont s’accélérer d’un coup et que la naissance va être très rapide ensuite. Car tout ce qui est fait n’est plus à faire ! Le travail avance, soyez-en sûre.

Par contre, parfois le travail stagne. Les contractions sont toujours là, fortes et régulières, mais cela n’a pas d’incidence sur le col. Cette situation est plus problématique. C’est d’ailleurs dans ces cas là que la médecine a toute sa place dans la naissance. Les équipes médicales vous proposeront des solutions pour que votre bébé puisse naître en toute sécurité. Il arrive que le travaille stagne pour des raisons physiologiques (position du bébé, cordon trop court ou enroulé, malformation maternelle du bassin, etc.). Dans ces cas là, l’anesthésie péridurale peut avoir un effet positif sur la descente du bébé et reste la meilleure option pour accoucher dans de bonnes conditions. Restez ouverte et discutez de tout cela avec l’équipe pour prendre la bonne décision pour vous et votre bébé. Et sachez que même avec la péri, on peut accompagner son bébé vers sa naissance.