Que faire quand le travail est trop long ? Quand le pré-travail n’en finit pas ? Quand les contractions sont dans le dos ? Quand la dilatation stagne ? Ou quand la poussée est trop longue ? Cet article contient des trésors d’informations pour faire face à toutes ces situations, soulager les douleurs et mieux orienter bébé pour faciliter son engagement. Il a été écrit par Gail Tully, Créatrice de Spinning Babies®. Son approche permet la relation physique entre le corps de la mère et celui du bébé pour faciliter l’accouchement. Spinning Babies est un nouveau paradigme qui s’inspire de la position du bébé pour trouver des solutions naturelles et physiologiques.
“Je crois que l’accouchement peut être instinctif, agréable et plus facile. Mais qu’en est-il de la peur et de la douleur pendant le travail ? Comment se fait-il qu’un Américain sur trois accouche par césarienne si la naissance est si naturelle ? Se pourrait-il qu’il manquait quelque chose ?
En tant que sage-femme, j’ai développé une nouvelle approche pour aborder la position fœtale et le confort général. Le résultat ? “Progrès dans le travail et moins de douleurs à l’accouchement.” Gail Tully
>> Article intégral en anglais traduit en français par sans-peri.com
Alors que faire quand…?
Que faire quand le pré-travail dure plusieurs jours sans être douloureux ?
Le pré-travail concerne de nombreuses femmes.
Tout d’abord, il faut beaucoup d’attention et d’énergie mentale. Vous vous demandez surement si la prochaine contraction sera celle qui fera vraiment démarrer les choses ? Que faire ? Appeler la doula, la sage femme ou la maternité ? Demander à votre partenaire de rentrer à la maison ? Appeler l’amie qui doit garder vos enfants ? Et quand la douleur commencera-t-elle ?
Avec tout cela à l’esprit, vous pouvez vous épuiser avant même que le travail ne commence vraiment.
C’est important de manger ! Manger des aliments qui sont faciles à digérer, comme les soupes simples, les smoothies ou les yaourts sont quelques-uns des aliments préférés des femmes en pré-travail. Le pain grillé est un classique, mais pas trop nutritif, alors n’oubliez pas les légumes-racines et des protéines faciles à digérer.
“J’avais envie d’un sandwich au saumon et j’en ai profité pour gouter au saumon pour la première fois de ma vie pendant la première partie de mon deuxième accouchement !”
Un long pré-travail peut survenir même chez une femme qui a déjà eu plusieurs bébés.
La sensibilité aux poussées d’œstrogènes peut entraîner des contractions Braxton-Hicks nocturnes ou des contractions de pré-travail (un ami appelle cela des “squeezies”). Une pleine lune ou des changements météorologiques peuvent entraîner des contractions ou causer un début de travail graduel et lent.
Restez en contact avec vos sages femmes et détendez-vous.
Si vous pouvez manger et vous reposer normalement (c.-à-d. bien dormir à un moment donné au cours de chaque période de 24 heures), tout va généralement bien. Restez en contact avec vos sages femmes et détendez-vous. Un pré-travail prolongé pour une mère primipare (1ère grossesse) ou un AVAC (accouchement voie basse après césarienne) peut indiquer un besoin d’engagement.
Un pré-travail qui dure plusieurs jours signifie parfois que le bébé a besoin de tourner davantage avant de s’ajuster dans le bord du bassin.
Utilisez les 3 principes afin d’aider votre bébé à entrer dans le bassin afin que le travail puisse enfin progresser : se balancer doucement, utiliser la gravité, rester en mouvement.
Quand le travail démarre et s’arrête depuis plusieurs jours ?
La mère peut avoir l’impression que son accouchement est en cours.
Les contractions peuvent être fortes et rapprochées, ou légères et rapprochées. Mais ensuite, elles ralentissent. Puis, plus tard, elles recommencent.
Est-ce le travail qui commence ou seulement une promesse ?
Ça fait mal, ça doit être le travail, non ? Oh, mais le col de l’utérus ne s’ouvre pas, donc ça ne doit pas être le travail… C’est quoi alors ? Le corps de la mère peut être prêt, mais parfois avec un bébé postérieur, le bébé ne s’engage pas dans le bord pelvien.
Le travail veut commencer, mais l’utérus ne peut pas faire descendre le bébé dans le bassin.
Nous devons aider le bébé à replier le menton et à tourner. Si votre bébé est dans une position idéale ou antérieure : alors, la sage femme peut l’aider à replier le menton !
Si les contractions sont interrompues ou légères pour l’instant : reposez-vous, puis mangez.
Attendez que les contractions reviennent. Une fois que le bébé est bien placé, l’utérus peut avoir besoin de repos. Tant que la mère et le bébé n’ont pas de signes cliniques de troubles ou de détresse fœtale, une bonne sieste est tout indiquée pour protéger le travail plus tard. Et allez y franchement ! Une bonne sieste avec des ronflements. Il ne suffit pas de “reposer les yeux” pour se préparer à l’endurance nécessaire pour plus tard. Après un bon gros dodo, prenez un bol de céréales saines. L’utérus reprendra du poil de la bête une fois reposé et nourri. Si le bébé s’est retourné et/ou s’est engagé, le travail recommencera.
Que faire quand le travail est long ?
L’art du travail qui dure consiste à aider une mère à maintenir son moral tout en répondant aux besoins de son corps pour traverser ce marathon.
Nous pouvons aider à apaiser la mère en l’aidant à soulager son esprit occupé ou sa douleur lorsque c’est possible. Il est important de savoir pourquoi le travail est si long ? Si c’est une question de tissus, il y a quelque chose à faire. Les muscles et les ligaments tendus peuvent être détendus par un travail corporel que la mère peut faire seule ou avec de l’aide.
Jetez un coup d’œil aux Quatre Fantastiques pour connaître les techniques spécifiques qui vous aideront à vous détendre.
- L’écharpe Rebozo, pour favoriser la relaxation profonde des muscles lisses et de l’esprit ;
- Inversion vers l’avant, pour laisser de la place dans le segment utérin inférieur (photo à gauche) ;
- Libération latérale, pour laisser de l’espace dans le bassin et assouplir ou équilibrer le plancher pelvien ;
- Debout avec le bassin basculé en avant, pour permettre au sacrum et aux ligaments sacrés d’avoir de la place pour la mobilité et l’expansion (photo à droite).
Notre corps a de l’importance.
C’est vrai que les femmes sont conçues pour la naissance, mais la vie moderne n’est pas vraiment conçue pour les femmes. Un travail trop long peut être le résultat d’une mauvaise compréhension culturelle de la physiologie humaine. Les heures passées assis dans les écoles et les voitures, par exemple, sont des restrictions posturales qui ne figuraient pas dans les plans de conception des articulations sacro-ischiatiques ou du psoas ! Avec de la confiance, de la patience et un peu d’équilibre, une femme qui a un long accouchement peut surmonter les effets d’heures passées en position assise ou debout et faire progresser son travail.
Que faire quand vous avez les contractions dans le dos ?
Ligaments tendus, muscles tendus ou faibles, ou la position du bébé peuvent être la cause de contractions douloureuses dans le dos.
Les femmes plutôt petites ont plus de chance d’avoir des contractions dans le dos. Le bébé étant plus long que le torse de la maman, pour ainsi dire. Nous voulons alors repositionner la tête postérieure du bébé vers le col de l’utérus.
Il existe une technique simple qui fonctionne à merveille.
Si vous savez que le bébé est tourné vers l’avant (présentation postérieure) ou que vous avez des contractions dans le dos, il existe une technique simple qui fonctionne à merveille.
Lorsque vous pouvez anticiper une contraction (les contractions doivent être assez régulières), commencez un lifting abdominal, aussi appelé “soulèvement abdominal”, et maintenez-le pendant la contraction. Lâchez votre ventre entre les contractions. Répétez cela dix fois. Dix levées abdominales (avec un bassin basculé en avant pendant la contraction) déplacent la force de l’action utérine (contraction) de votre dos vers votre col utérin. Le bébé est aussi mieux coudé/placé.
Si ça fonctionne, le col de l’utérus commencera à se dilater.
Ensuite, pour les contractions suivantes, mettez vous debout avec les genoux légèrement pliés et penchez-vous vers l’avant. Que vos genoux soient souples, surtout pas bloqués ou droits. Laissez un peu de mouvement dans vos genoux pour mieux rester à l’écoute de vos signaux corporels et soyez fluide dans vos mouvements. La souplesse permet à votre bassin de mieux bouger. Le fait de se pencher vers l’avant encourage les bébés à se tourner et à travailler pour progresser. Portez une ceinture de grossesse si votre ventre pend au-dessus de votre os pubien.
Continuez à travailler avec la gravité.
Quand vous ressentez le besoin de bouger, levez-vous. Bougez un peu. Soyez verticale. Il est surprenant de constater à quel point les femmes trouvent souvent qu’il est plus facile de se lever et de bouger que de se coucher sur sur le dos dans un lit. Besoin de repos ? Que diriez-vous de vous asseoir sur votre ballon ou sur un tabouret d’accouchement ? Vous n’avez pas de tabouret de naissance ? Bien sûr que si ! Chaque chambre de la maison et de l’hôpital a un truc super qui s’appelle : des toilettes !
Asseyez-vous pendant trois contractions, puis tenez-vous debout pour la ou les suivantes.
Cela aidera à réduire au minimum le gonflement de vos endroits sensibles.
Maintenant que vous avez relâché un peu de pression en amenant votre corps dans un meilleur équilibre soyez attentive aux positions favorables à la gravité.
Ensuite, vous devrez peut-être bouger votre bassin pour aider votre bébé à descendre.
Que faire quand le travail est long et douloureux mais que la dilatation stagne ?
La durée du travail est une notion distincte de la douleur du travail.
Un long travail avec une force inattendue et pas ou peu de progrès est appelé une stagnation du travail. On appelle cela “stagnation” seulement après 4 cm de dilatation, même si nous somme aussi attentives à un travail qui stagne avant 4 cm, surtout si la poche des eaux est rompue.
Certaines femmes ont juste besoin de temps pour le travail.
Mais comment savoir si une femme en travail a besoin d’aide technique ou simplement de temps ? Pouvons-nous attendre et voir ? D’habitude, pas vraiment le temps d’attendre ni le temps pour essayer des techniques. La mère vous dit : “J’en ai assez, donnez-moi la péridurale, maintenant !” Donc si la mère ne veut pas faire de techniques, très bien. Ne la poussez pas. Mais si elle a besoin d’un peu d’encouragement, essayez l’Amour !
Dans le travail, il existe une série de techniques qui résolvent la plupart des stagnations de travail, en particulier en présence de contractions :
– L’écharpe Rebozo
– La libération sacrée debout (si vous êtes au lit, faites une libération abdominale)
– Inversion penchée en avant
– Relâchement du plancher pelvien (aussi appelé relâchement latéral)
S’il n’y a pas de contractions
Dormez et mangez des glucides sains ou des fruits secs pour rétablir un bon travail. Ensuite, reposez-vous en position Repos Smart (devenir un hamac pour votre bébé) ou, debout, les genoux souples (non verrouillés) et penchez-vous au-dessus d’une votre accompagnant, d’un comptoir, etc.
Les techniques pour surmonter une stagnation du travail diffèrent un peu si vous êtes alitée ou si vous êtes capable d’être debout et en mouvement.
Si vous êtes au lit, à cause cause de votre état de santé, d’une hypertension artérielle ou de la pose d’une péridurale, utilisez des positions qui facilitent quand même la gravité du mieux que vous pouvez.
Que faire quand le travail actif est TROP long ?
Si c’est votre premier bébé
Une mère qui en est à sa première grossesse peut s’attendre à ce que sa phase de travail actif (la partie du travail qui ouvre son col de 4 cm à 10 cm de dilatation) dure de 12 à 24 heures. Si le travail est plus court, super. Mais il est inutile d’imaginer que le travail sera forcément court parce sa propre mère a accouché rapidement.
Le travail peut être plus long que prévu parce que :
– Le bébé est arrivé dans le bassin en position postérieure
– Le bébé en postérieur ou antérieur a le menton un peu relevé
– La mère n’est pas nourrie, reposée ou ne se sent pas en sécurité dans ce lieu ou avec les personnes qui l’accompagnent
– Le bébé est grand pour le bassin de la mère
Encore une fois, il est important de préserver la santé de la mère et du bébé avec de la nourriture et du repos pour faire ce beau voyage.
Il n’est pas nécessaire de lui rappeler constamment de manger et de boire, mais regarder l’horloge discrètement et s’assurer qu’elle a mangé une demi-tasse de nourriture environ toutes les deux heures est un minimum une fois qu’elle a passé 6-8 heures de travail. Mangez pendant une accalmie. Dormez pendant une accalmie. La vidange de la vessie est également importante. Si le bébé est encore haut dans l’utérus, demandez à l’infirmière ou à la sage-femme de surveiller la quantité d’urine qui sort réellement. Surveillez “tous les aspects” du travail ! Un soutien émotionnel adapté aux besoins de la mère est très important aussi.
Que faire si l’étape de poussée dure trop longtemps ?
Si le col de l’utérus est complètement dilaté et que la mère n’a pas envie de pousser
Tout d’abord, si le col de l’utérus est complètement dilaté et que la mère n’a pas envie de pousser, suggérez-lui une position physiologique et laissez-la dormir ! Quand elle se réveillera, nourrissez-la.
Le soutien émotionnel pendant la deuxième phase du travail peut aider une femme à faire confiance aux sensations de pression vers le bas et à réduire la résistance pour laisser le bébé descendre et passer par le rectum et le périnée. Il peut s’agir de sensations bouleversantes et une attitude rassurante est très utile dans ces moments là.
Laissez “l’envie de pousser” venir et enseigner à la mère à travers ses sensations corporelles naturelles quand et comment pousser.
Si nécessaire, changez de position pour favoriser l’envie de pousser et l’ouverture du bassin. La gravité fait son travail ! L’ouverture et le mouvement des articulations pelviennes sont utiles lors d’une contraction.
La durée de la poussée est moins importante que votre manière de respirer.
Retenir son souffle devient souvent nocif au bout d’un certain temps. Lorsque bébé obtient un bon échange d’oxygène entre les contractions, cela aide son endurance. Une sage-femme ou un médecin expérimenté peut aider une femme à traverser un 2ème stade (expulsion du bébé) très long. J’ai entendu parler de 2ème stades durant plus de 24 heures avec des étapes de poussées actives de 5 à 8 heures avec de bons résultats. Définitivement, le temps est moins important que l’écoute du bébé. Un 2ème stade qui dure a besoin de l’aide d’une sage-femme expérimentée !
La nutrition est presque toujours plus facile au 2ème stade qu’au 1er stade (dilatation), alors offrez à nouveau de la nourriture. Le repos est une option.
Et changer souvent de position est une bonne idée. Si cela ne fonctionne pas, essayez quelque chose de différent !
Que faire si vous avez le col de l’utérus gonflé (bourrelet au col) ?
Trop souvent, un col de l’utérus gonflé envoie les femmes qui accouchent directement en salle d’opération pour une césarienne.
Voici ce qu’il faut faire à ce sujet. Le col de l’utérus s’ouvre comme un anneau ovale qui s’élargit et s’arrondit à mesure que la tête du bébé appuie dessus pendant sa descente dans le bassin. On parle d’effacement du col de l’utérus lorsque le col de l’utérus devient plus mince. Cet amincissement aide le col de l’utérus à s’ouvrir. Comme nous nous attendons à ce que le col de l’utérus s’amincisse, nous nous alarmons lorsque le col de l’utérus cesse de s’ouvrir et gonfle.
Un bourrelet de col avec des contractions mais aucun progrès est un signe que le travail s’est ralenti ou arrêté.
Le bourrelet peut être homogène tout autour, mais il est habituellement inégal.
- L’enflure à l’avant du col de l’utérus est fréquente et disparaît habituellement en laissant un peu de temps pour la flexion de la tête du bébé. Parfois, un peu d’aide pour fléchir le menton du bébé est souhaitable !
- Le gonflement tout autour n’est pas si commun et signifie habituellement que le bébé peut avoir besoin de plus d’aide que simplement du temps
- L’enflure d’un côté indique que la tête est inclinée. Dans ce cas, positionnez-vous en relâchement latéral des 2 côtés ! Ensuite, allongez-vous sur le côté où le gonflement est le plus épais.
Un bébé qui peut avoir besoin d’aide
Mais cela ne veut pas dire que le bébé ne pourra pas s’adapter une fois qu’il ou elle, qui a souvent besoin de notre aide, aura trouvé son chemin dans le bas du bassin. L’utérus continue de se contracter, essayant de corriger la position du bébé. Le bébé peut être :
– Occiput Postérieur
– Tête inclinée
– Menton défléchi
Le bébé peut-être ou non capable d’y remédier spontanément.
Mais le temps passé à ne pas aider bébé à s’adapter ne fait que rajouter du stress pour l’utérus et pour le bébé. Alors quand nous comprendrons le besoin, nous pouvons commencer à aborder la question de façon plus intelligente. Les changements nécessaires comprennent la flexion, la rotation vers une meilleure position et/ou le moulage mieux adapté.
Alors que faire concrètement ?
Lorsque le col de l’utérus est gonflé, la position du genou aide.
On peut aussi appliquer une petite quantité de glace dans le doigt d’un gant en latex et l’appliquer sur le col de l’utérus. Une autre option est de mettre des comprimés homéopathiques d’Arnica et/ou de Cimicifuga sur le col de l’utérus et de les administrer par voie orale selon les instructions. Ce doit être les versions homéopathiques de ces plantes pour être sûres et appropriées.
Calmez l’environnement
Et laissez la mère qui accouche se reposer sur le côté dans un bain d’eau profond. Une sage femme apaisante peut la rassurer et l’aider à somnoler, à calmer son esprit et à ouvrir le col de l’utérus.
Un médecin, une sage-femme ou, éventuellement, une infirmière expérimentée (si les protocoles locaux le permettent) pourraient être disponibles avec les compétences nécessaires pour fléchir et tourner la tête du bébé si ces choses ne fonctionnent pas. Je n’ai pas trouvé que c’était un besoin commun dans ces situations, mais il ne faut pas l’oublier dans les cas où c’est approprié.
Une péridurale peut ne pas résoudre le col de l’utérus gonflé, mais peut être proposée à l’hôpital.
Une césarienne sera proposée ou recommandée lorsque le travail ne reprend pas dans les deux heures. Cependant, c’est le temps (voir même un peu plus) dont le bébé a besoin pour se corriger en utilisant les changements de position.
Une stagnation dans le travail avec un col de l’utérus gonflé n’est pas une raison suffisante pour une césarienne.
Le gonflement du col de l’utérus se résorbe lorsque la tête se déplace car cela permet la circulation sanguine. On peut aussi bouger la mère pour améliorer la circulation. La cause de la stagnation de la dilatation avec un bourrelet au col est souvent un besoin de flexion et de rotation supplémentaires pour que le bébé s’aligne avec la partie inférieure du bassin. Mais nous ne pouvons pas oublier que la peur ou la perturbation de l’environnement de l’accouchement est un facteur de stress très important.
Que faire si vous avez envie de pousser trop tôt ?
Je crois que c’est la tension du ligament utéro-sacré qui provoque l’envie précoce de pousser.
Il peut y avoir déflexion (menton du bébé vers le haut) ou présentation postérieure avec ce ligament qui se retrouve serré ou tordu. Pour vous aider, suivez les 3 Principes !
Principe 1, Équilibre
Nous voulons d’abord “faire de la place” et “ajouter de l’équilibre” :
– Une inversion vers l’avant pendant 3 contractions, suivie d’un relâchement latéral
– Un massage au point de pression sur les bords du sacrum, puis à un pouce du bord du sacrum, favorise la mobilité
– Enfin, certaines femmes bénéficieront d’un relâchement ligamentaire sacro-tubereux, assez spécifique et intime, quoique externe
Principe 2, Gravité
Position genou-poitrine avec le menton de la mère vers le haut, la langue sortie et une respiration haletante réduisent l’envie spontanée de son corps de pousser.
Principe 3, Mouvement
Avec la même position du genou-poitrine de la mère, ajoutez un foulard rebozo sur ses fesses et “secouez le pommier”.
♥ Pour en savoir plus sur ces techniques ♥
La position genou-poitrine réduit la pression sur le col de l’utérus et les parties postérieures de la région pelvienne, y compris le ligament uterosacré. Cela peut réduire l’envie de pousser.
L’essoufflement extrême : J’ai appris cette technique dans le Yoga Journal. La femme relève le menton et sort la langue aussi loin qu’elle le peut et respire en haletant pendant la contraction. Cette posture avec la langue à l’extérieur empêche la pression vers le bas sur le col de l’utérus. C’est gênant, mais ça marche vraiment ! En tant que doula ou sage-femme, j’ai rejoint la femme enceinte avec cette technique pour l’aider à se sentir plus à l’aise.
L’envie prématurée de pousser peut être un véritable ennui.
Pousser sur un col de l’utérus qui n’est pas prêt peut le déchirer, mais c’est rare. Pousser tôt provoque parfois un gonflement du col de l’utérus. Nous pouvons déplacer la mère pour réduire son envie de pousser jusqu’à ce que le col de l’utérus soit complètement ouvert (ou si souple qu’il glisse sur la tête du bébé lorsqu’il sera presque complètement ouvert). La position du genou et de la poitrine est souvent utile, mais il peut quand même être nécessaire d’haleter la bouche ouverte !
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