Quand on rêve d’un projet physio, la nouvelle d’un déclenchement sonne comme une sentence… Presque une punition. Les mots sont un peu forts mais les témoignages des mamans sont sans détour. “Quand on m’a annoncé qu’on allait me déclencher, mon rêve d’accouchement naturel est parti en fumée”. Et la question que ces femmes se posent est légitime : “vais-je réussir à supporter la douleur des contractions après un déclenchement ?”. La réponse est oui. C’est possible d’accoucher sans péri après un déclenchement. Mais écoutons plutôt ce que nous disent les mamans qui l’ont déjà fait.
Pour plusieurs raisons, il arrive que la naissance ne soit pas spontanée mais programmée.
Il est toujours très délicat de parler de déclenchement et de donner des conseils à ce sujet. Acte de convenance ou réelle indication médicale ? Comment y voir clair et comment être sûre de faire le bon choix ? Pas évident à première vue. Le dialogue reste encore la meilleure option. Ouvrez le dialogue avec les équipes médicales et cherchez à savoir vraiment pourquoi ils vous proposent cette solution. Le refus peut aussi être une porte ouverte vers la négociation ou d’autres alternatives. Cela peut vous laisser du temps pour décider calmement si oui ou non, c’est la bonne solution. Souvent, il reste encore une marge de manœuvre pour que l’accouchement finissent par se déclencher naturellement.
Le consentement en question
L’enquête du CIANE de 2015 explique que “moins de 6 femmes déclenchées sur 10 disent avoir reçu l’information ET se sont vues demander leur consentement.” Par ailleurs, un certain nombre de femmes expliquent qu’on leur a plus ou moins demandé leur consentement mais en expliquant les choses de telle manière – en mettant en avant des risques liés au fait d’attendre – qu’en fait la demande de consentement était un leurre : elles n’ont eu d’autre choix que d’acquiescer. Certaines pensent qu’on leur a sciemment menti, d’autres que les raisons avancées ont été largement dramatisées pour arracher leur consentement.
Faisons le point sur les motifs de déclenchement
Parfois c’est une décision vitale
C’est le cas lorsque la maman présente des pathologies qui mettent sa vie, sa santé ou celle de son bébé en jeu. Lors d’un diabète gestationnel mal régulé, d’une crise de pré-éclampsie, d’une tension trop élevée, d’une cholestase, d’un ralentissement inquiétant des mouvements fœtaux, d’une calcification du placenta ou d’un manque de liquide amniotique, etc. Alors le déclenchement médical est un moyen efficace de lancer le travail et parfois de sauver la mère et l’enfant.
Pour éviter le risque infectieux
Le déclenchement est aussi utilisé quand la poche des eaux s’est rompue mais que les contractions n’ont pas encore commencé. Au bout de 24h sans contractions efficaces, on propose à la maman de déclencher l’accouchement chimiquement ou mécaniquement.
Quand le poids estimé du bébé interroge les médecins
C’est le cas lorsqu’une macrosomie fœtale est suspectée par exemple (poids du bébé estimé à + de 4kg à terme) ou d’un retard de croissance avéré. Dans le cas d’un macrosomie, les médecins vont préférer programmer la naissance pour que le bébé ait un poids “encore raisonnable” et que la naissance soit plus facile pour la mère.
Toutefois, cette option du déclenchement pour macrosomie reste discutable. En effet, les estimations de poids pendant les échographies de fin de grossesse ne sont que des estimations. Elles comportent parfois des erreurs à +/- 15%. Un bébé pourra être estimé à 4,3 kg à terme alors que dans la réalité il ne pèsera que 3,8 kg. De plus, la corpulence du bébé n’est pas vraiment ce qui pose le plus de problème pendant l’accouchement. C’est davantage le diamètre de la tête du bébé qui va rendre la sortie plus compliquée ou douloureuse.
Important à savoir aussi : la corpulence du bébé est souvent assortie à celle de la mère. Des parents très grands vont plus souvent avoir des grands bébés avec un poids pouvant dépasser les 4kg. Et la mère est parfaitement “équipée” pour faire naître son propre bébé. C’est la même chose avec des parents de petit gabarit qui vont avoir des bébés estimés à – de 3kg sans que ça signifie que que le bébé a un problème de développement. Pourtant, c’est aussi une cause de déclenchement.
En conclusion, les déclenchements liés à l’estimation du poids de naissance doivent être discutés ouvertement avec les médecins et réfléchis avec beaucoup de bon sens ! Parfois, le bon sens suffit à laisser le temps au bébé de naître et il sera en parfaite santé.
Quand le terme est dépassé
Parfois, le déclenchement est davantage discuté et discutable. C’est le cas notamment quand la grossesse dépasse le terme. Faisons le tour des pays d’Europe et de leur tolérance en matière de dépassement de terme. En France, une grossesse est censée durer 41 semaines d’aménorrhées (41 SA). Le dépassement de terme se calcule donc à partir de cette 41ème semaine. La femme enceinte bénéficie donc d’une surveillance rapprochée pendant les quelques jours qui suivent sa 41ème semaine. L’accouchement est déclenché si le travail n’a pas commencé à 41+3j et cela peut aller jusqu’à 41+6j pour les établissements les plus tolérants. Chaque Hôpital semble avoir ses protocoles en la matière.
En Suisse, le terme de la grossesse est calculé sur la base de 40 SA. C’est la même chose en Belgique, en Espagne et en Angleterre. Le déclenchement pourra être proposé à partir de 40 + 3j ou plus.
Physiologiquement, une grossesse est censée durer entre 37SA et 42 SA. Il y a donc toujours une marge de manœuvre, si tous les paramètres vitaux sont bons bien évidemment.
Voici ce que la Haute Autorité de Santé recommande dans son rapport “Accouchement normal: accompagnement de la physiologie et interventions médicales“
“Un accouchement normal débute de façon spontanée et ne s’accompagne que de faibles risques identifiés au début du travail. Cette situation perdure tout au long du travail et de l’accouchement. L’enfant nait spontanément en position du sommet entre 37 et 42 semaines d’aménorrhée. L’accouchement normal est confirmé par la normalité des paramètres vitaux de l’enfant et des suites de couches immédiates pour la mère. Il permet la mise en place dans un climat serein d’un certain nombre d’attentions favorisant le bien-être maternel et familial et l’attachement parents/enfant.
Les modalités de prise en charge de l’accouchement normal respectent le rythme et la physiologie du travail et de l’accouchement. L’accouchement normal exclut donc le déclenchement et se caractérise par un déroulement spontané qui peut s’accompagner, selon les préférences des femmes et en fonction de l’évolution de la situation clinique de la mère et de l’enfant. (…) Sont exclues les analgésies médicamenteuses telles que l’analgésie locorégionale par exemple, et l’administration d’oxytocine pour accélérer le travail.”
Quelles sont les techniques de déclenchement ?
Petit conseil : si le déclenchement est nécessaire, préférez les techniques mécaniques plutôt que les déclenchements chimiques. En tout cas, commencez toujours par des techniques naturelles (quelques jours avant la date prévue du déclenchement). Si cela n’a pas été efficace, demandez à ce qu’on active le travail par des actes mécaniques (décollement des membranes, ballonet). Et uniquement en dernier recours, optez pour la chimie avec l’injection d’ocytocine de synthèse.
Dans tous les cas, un déclenchement NE PEUT PAS être fait sans votre accord !
1. Les techniques naturelles
L’acupuncture peut aider à faire maturer le col et déclencher les contractions. C’est une méthode plutôt efficace. Ne vous en privez pas dans les jours qui précèdent votre terme ou votre date de déclenchement.
L’ostéopathie peut aussi préparer le corps à la naissance et favoriser le début du travail. Une séance est clairement indiquée si vous vous impatientez de voir naître votre bébé spontanément.
La méthode italienne (qui s’appelle la méthode à la française partout ailleurs dans le monde 🙂 !!!) : il s’agit d’avoir des rapports sexuels répétés en fin de grossesse. Sur un col favorable, le contact du sperme (qui contient des prostaglandines naturelles), peut aider à faire maturer le col ou à déclencher le travail. Et dans tous les cas, le plaisir est très indiqué en fin de grossesse. On se remplit d’ocytocine avec des câlins, des bons petits plats, des musiques, etc.
L’activité (ménage, marche active, monter des escaliers, faire du ballon, etc.) peut mettre en route le travail si toutes les conditions physiologiques sont favorables.
2. Les techniques mécaniques
• Le décollement des membranes
Il est pratiqué par une sage-femme ou un obstétricien. Lors d’un examen, elle va simplement glisser un doigt puis effectuer un mouvement circulaire dans le col de votre utérus, afin de décoller les membranes de la paroi utérine. Des hormones, les prostaglandines, vont être libérées et peuvent déclencher le travail d’accouchement.
Le décollement favorise la mise en route spontanée du travail, c’est particulièrement efficace si votre col est déjà bien mature et la tête de votre bébé déjà bien basse. Bon à savoir : cela n’augmente pas les risques d’infection pour vous ou votre bébé car les membranes ne sont pas rompues.
Le décollement de membranes peut être inconfortable voire douloureux surtout si votre col de l’utérus est fermé ou “postérieur”.
• Le déclenchement par ballonet
La méthode consiste à introduire une sonde souple en caoutchouc dans le col de l’utérus. Une fois la sonde en place, un petit ballonnet est progressivement gonflé avec de l’eau. Il permet d’ouvrir le col et de décoller les membranes. Une fois la sonde en place, l’extrémité en caoutchouc sort du vagin.
Le ballonnet est souvent posé le soir, au cours d’un examen gynécologique, à l’aide d’un spéculum. Sa pose peut être désagréable. Il est, le plus souvent, laissé en place toute la nuit et enlevé au petit matin.
Même avec le ballonnet en place, vous pouvez marcher, manger, aller aux toilettes ou prendre un douche. Ce qui peut se passer une fois le tampon posé : le travail démarre et les contractions commencent, vous pouvez avoir des pertes de sang légères et ce qui est très bon signe : le ballonnet “tombe tout seul” car votre col s’est ouvert.
• La rupture artificielle de la poche des eaux
Cette technique est à privilégier surtout en fin de travail quand le bébé tarde à s’engager. Parfois, cette rupture va entrainer la naissance dans les minutes qui suivent. Toutefois, je ne recommande pas cette méthode en début de travail ou comme technique de déclenchement. Les contractions sans la poche des eaux sont beaucoup plus violentes et les mamans qui ont vécu ça racontent combien elles n’auraient pas accepté ce geste si c’était à refaire !
Pour rester dans le respect de la physiologie, surtout si c’est votre projet de naissance, il faut laisser au bébé le temps de naître et ne pas brusquer des étapes naturelles.
3. Les techniques chimiques
• Avec les prostaglandines : le déclenchement par tampon ou gel
En fonction des modifications du col, on peut vous proposer un médicament contenant des prostaglandines. Les prostaglandines existent sous 2 formes : le tampon (ex: propess) ou le gel. Elles sont appliquées par voie vaginale (au contact du col). La pose est réalisée comme un toucher vaginal, sans spéculum ni pince.
Les prostaglandines permettent de faire maturer le col. La procédure dure en général 24 à 72 heures. Des contractions utérines de forte intensité peuvent apparaître. Un enregistrement du rythme cardiaque fœtal est fait pendant au moins une demi-heure avant la pose des prostaglandines, puis pendant 2 heures suivant la pose. Pensez à demander un monitoring mobile pour continuer à bouger et accueillir les premières contractions.
• Avec l’ocytocine de synthèse en injection
C’est la technique de déclenchement que redoutent toutes les femmes qui ont un projet de naissance physiologique. L’ocytocine de synthèse agit très vite, une fois injectée en intraveineuse. Elle va déclencher le travail en seulement 30 sec à 5 minutes. Les contractions artificielles sont directement très intense. La maman est souvent scotchée par la douleur. Et le corps met du temps à diffuser ses hormones naturelles anti-douleur…
Un détail qui n’arrange rien, les mamans qui sont déclenchées chimiquement doivent être surveillées par un monitoring continu de 2 heures. Rester allongée avec des contractions de cette intensité est une véritable épreuve.
Le point positif, c’est que le produit lance le travail et a une durée d’action limitée pouvant aller de 30 minutes à 3 heures. Ce qui veut dire, qu’une fois le travail lancé, il va falloir jouer contre la montre et attendre que les effets de la substance passent.
Si vous souhaitez accoucher sans péridurale, c’est le moment où vous allez avoir besoin des conseils ci-dessous pour passer le cap de l’action du médicament.
Elles l’ont fait ! Comment ont-elles gardé un accouchement physio malgré un déclenchement ?
La préparation
C’est toujours la clé. En vous préparant à un accouchement sans péri, vous allez apprendre plein de choses sur la physiologie de la naissance. Vous serez formée en quelque sorte. Et si votre obstétricien ou votre maternité vous parle de déclenchement vous serez un peu plus armée pour leur répondre ou pour négocier tout simplement. Le déclenchement va a l’encontre de la physiologie. Mais en connaissant le sujet sur le bout des doigts, vous pourrez trouver toutes les astuces pour conserver une naissance naturelle malgré l’environnement médicalisé. Alors préparez vous comme un sportif de haut niveau ! Autohypnose, sophrologie, yoga, acupuncture, etc.
Est ce que ça fait beaucoup plus mal ?
Oui et non. Visiblement il y a déjà une différence entre le fait d’être déclenchée sur un col favorable (déjà mou ou déjà un peu dilaté) ou sur un col encore fermé et tonique. Sur un col fermé, les contractions vont monter crescendo et vous laisser le temps de vous habituer à l’intensité. Sur un col déjà favorable, les contractions risquent de devenir intenses très rapidement. C’est ce qui fait dire que les contractions sont plus douloureuses avec déclenchement.
Selon la méthode utilisée la douleur va être intense immédiatement. C’est pour ça qu’il est intéressant de privilégier les méthodes de déclenchement mécaniques car elles lancent le travail en “douceur”. Au contraire, les déclenchements chimiques, avec une injection d’ocytocine par exemple, vont provoquer des contractions très puissantes et très douloureuses dans les secondes qui suivent. C’est un peu le choc… Le corps n’a pas le temps de s’adapter et le mental rentre en panique. Ce qui est normal.
Les endorphines n’ont pas eu le temps d’être sécrétées et la douleur est “sèche”, vive. Mais le produit ne se diffuse pas éternellement. Une fois le travail lancé et la perfusion fermée, il faudra environ 30 minutes au produit pour perdre progressivement son effet. Ensuite, les contractions vont redevenir naturelles. Elles ne seront pas moins douloureuses mais votre corps aura diffusé toutes ses anesthésiants naturels et vous pourrez être dans votre bulle à votre rythme.
Le problème avec un déclenchement c’est que le contrôle par monitoring est obligatoire. Il va durer 2 heures après votre déclenchement. Or, on le sait, être allongée pendant la phase active du travail peut être une vraie torture. Essayez de demander un monitoring mobile ou sans fil pour conserver votre mobilité à chaque instant. Installez vous sur le ballon ou restez debout. Mais évitez la position allongée à tout prix.
Les mamans qui ont vécu un déclenchement racontent que leur accouchement a été aussi beaucoup plus rapide, même pour un premier bébé et qu’elles ont réussi à accoucher sans péri parce que c’est allé vite au final.
La concentration, c’est le conseil n°1 !
Dans le cas d’un déclenchement, il faut vraiment rester très concentrée dès le départ. Il faut vous focaliser sur les vagues des contractions et les accompagner dès le début par des sons graves ou par le souffle. Il n’y aura pas vraiment de crescendo, alors il faut “s’engager” tout de suite dans le travail. Les techniques d’auto-hypnose marchent très bien (visualisations positives entre autre). Il faut rapidement rentrer dans votre bulle et laisser votre cerveau primitif prendre le relai en évitant toute distraction extérieure.
Le mouvement est essentiel aussi. Les mamans qui ont réussi un accouchement sans péri avec un déclenchement racontent qu’elles sont restées mobiles tout le long. Elles se sont balancées, certaines ont monté des escaliers, d’autres se sont aidées du ballon ou des lianes de suspension.
La poche des eaux, fallait y penser 😉
Si je peux vous donner un conseil, essayez de « garder » la poche des eaux intacte le plus longtemps possible. Sauf si elle se fissure naturellement (et dans ce cas là, c’est la nature qui décide). N’optez pas pour une rupture provoquée de la poche des eaux. Les contractions sont beaucoup plus « violentes » une fois la poche des eaux rompue et vous vivrez mieux vos contractions avec cet amortisseur naturel 😉
Comment gérer la douleur des contractions ?
Le bain peut aussi être d’une grande aide pour absorber la douleur des contractions (mais pas avant 5 de dilatation, sinon ça peut ralentir le travail). Si vous avez la possibilité ou si vous en ressentez l’envie, passez un moment dans le bain pour vous détendre un maximum et vivre au mieux votre travail
Quand les contractions seront très intenses, privilégiez les positions debout et demandez à votre partenaire de vous appuyer très fort sur la région lombaire, ça soulage énormément ! Évitez la position allongée et tout ce qui vous gênerait dans votre mobilité.
Si vous perdez pied, parce que tout devient trop intense rapidement, demandez à votre partenaire (ou plutôt briefez le avant 😅👍🏼) de vous aider à vous concentrer en vous ramenant à vos sons graves, au calme et à « amener bébé vers le bas » grâce au souffle.
Et surtout soyez entourée +++
Et en bonus, comment garder un accouchement “presque” physio malgré la péri
Si jamais les choses tournent mal, que la douleur devient insupportable et que vous craquez pour la péri, ne perdez pas de vue votre souhait d’accouchement physio. Il existe quelques petites astuces pour rester actrice de la naissance même avec une péridurale. Parfois la vie n’en fait qu’à sa tête et rien ne se passe comme prévu le jour de l’accouchement. Il faut pouvoir lâcher prise aussi dans ces situations sans pour autant faire une croix définitive sur la physiologie de l’accouchement.
Ok, avec une péridurale vous ne pourrez pas accoucher à quatre pattes ou debout. Vous ne serez pas mobile non plus. Mais gardez la main sur votre accouchement et continuez de guider bébé dans sa descente.
Visualisez le canal de la naissance qui s’ouvre grand. La visualisation a un grand pouvoir sur le corps. Restez concentrée sur votre corps, vos sensations. Et surtout, restez connectée à votre bébé. Vous pouvez masser votre ventre, lui parler, l’encourager. Lui montrer que vous êtes encore là !
Si le travail stagne ou que la progression du bébé ralentie, n’hésitez pas à demander au papa de vous aider à bouger sur le lit (avec des lianes c’est possible aussi). Vous pouvez vous relever un peu, vous mettre sur le côté. Le papa peut vous aider à mettre vos jambes dans des positions qui ouvrent davantage le bassin (le chasse neige marche très bien !).
Bref, soyez créative, restez dans votre bulle, faites-vous du bien. L’ocytocine est naturellement sécrétée dans un état de plaisir et de bien-être alors n’hésitez pas à baisser les lumières, à faire des sons graves, à vivre le rythme de votre accouchement avec votre bébé. Visualisez que votre périnée s’ouvre grand. Vous pouvez même utiliser des compresses chaudes pour l’aider à se détendre.
Tout n’est pas perdu. Car même quand les événements nous dépassent, il y a toujours un moyen d’être présent à ce qui se passe. Actrice. Concentrée. Bien là.
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